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Pour une fois, la finale opposera deux véritables champions : l’Inter de Milan et le PSG. Que peut-on reprocher à ce dernier sinon d’appartenir à un Etat dont les ressources sont aussi profondes que ses puits de pétrole ? Un jour (écologique)viendra peut-être ou ces richesses seront épuisées, où le football ne sera plus l’expression de la puissance financière mais celle de joueurs plus “locaux”. Utopie ! Le football est un marché mondial et regardons-le comme l’expression d’une égalité entre les hommes, quelle que soit leur origine. L’universalité de ce sport est à l’opposé du national-chauvinisme des supporters ! Rendons d’ailleurs au PSG de Luis Enrique de s’appuyer aussi sur sa formation (Kimpembe, Kalimuendo, Zaïre-Emery) et d’avoir laissé partir Mbappé, sa star bondynoise, au Real Madrid. L’entraîneur avait d’ailleurs promis que son équipe jouerait mieux sans elle. On peut se réjouir effectivement d’une organisation collective et offensive rarement démentie et rarement mise à mal, même si cela lui arrive. Les Parisiens peuvent aussi remercier Donnarumma d’être cette année un gardien d’exception. On ne sait si la finale du 31 mai à Munich offrira le spectacle qu’aurait proposé un Barça-PSG. L’Inter est passé par là. Sa force mentale et son opportunisme de qualité – oh ! le but de Marcus Thuram à la 1 ère minute du match aller au Stade Olympique de Barcelone ! – ont eu raison non sans quelque logique de Lamine Yamal et de ses coéquipiers. Visiblement ce jeu contrarie les clubs anglais : d’avoir éliminé successivement Liverpool, Aston Villa et Arsenal place l’équipe de Luis Enrique en pole position. Mais l’Inter a des arguments non et négligeables et cette finale vaudra le coup d’œil. Peut-être aussi un coup de cœur… |